Jonas Margot (RWB), Pierre-Michel Seuret (SEDE), Anthony Morgado et Florent Talvas (Stereau SA) devant un silo à charbons actifs
Elle a beau avoir été inaugurée il y a une année, l’usine des micropolluants n’était pas encore tout à fait entre les mains du SEDE. C’est chose faite depuis le 28 septembre 2023 et la réception en eau des dernières installations. Le transfert de propriété est à présent achevé.
La réception à sec de la plupart des éléments de l’usine avait déjà eu lieu, mais certains procédés étaient encore sous garantie, comme la production d’électricité via la turbine Kaplan et le traitement des eaux par les charbons micro-grains. Sur plusieurs mois, les fournisseurs ont dû prouver que les performances garanties étaient atteintes sans contraintes excessives.
Pour la turbine, installée en sortie d’usine, c’était la production de 60’000kWh d’électricité par an. Pour le traitement des micropolluants, c’était l’abattement de 80% d’une douzaine de substances avec un dosage défini de charbons (15mg/l.) et d’électricité (0.03kWh par m3 d’eau). De nombreux tests et ajustements ont été nécessaires pour y parvenir, mais les performances de l’usine sont aujourd’hui avérées et les fournisseurs dégagés de toute responsabilité.
C’est un savoir-faire de pointe qui a été développé à la STEP du SEDE, et des professionnels viennent désormais de loin s’informer de la technologie mise en place pour traiter les micropolluants. Car si la Suisse est pionnière en la matière, l’Union européenne la suit de près est en pleine révision de sa réglementation. (cf)
Michel Hausmann (EnEn), Jonas Margot (RWB), Pierre-Michel Seuret derrière la turbine Kaplan venue de République tchèque