Assainir les eaux usées de tout un bassin versant

Le Syndicat pour l’assainissement des eaux de Delémont et environs veille à l’épuration des eaux usées des communes membres via le bon fonctionnement de la STEP de Soyhières et des installations annexes dont il est propriétaire.

 Dans ses missions annexes, le SEDE assure également la prise en charge de boues d’épuration externes, l’entretien du centre des déchets carnés du SEOD et l’entretien de la STEP à lit bactérien de Riedes-Dessus.

La création du SEDE

Le SEDE a été officiellement constitué le 11 juin 1979. Ce même jour, les seize communes membres ont voté un crédit pour la construction d’une station d’épuration et de 45 kilomètres de canalisations. Ces communes fondatrices étaient Bassecourt, Boécourt, Châtillon, Corban, Courchapoix, Courfaivre, Courrendlin, Courroux, Courtételle, Delémont, Develier, Glovelier, Mervelier, Rossemaison, Soyhières, Vicques. Entamés en 1980, les travaux se sont achevés en 1987 pour la STEP et en 1990 pour le réseau collecteur intercommunal. Ces travaux initiaux ont coûté 60 millions de francs.

De nouvelles communes rejoignent le Syndicat

Au fil des ans, Mettembert, Pleigne, Rebeuvelier, Soulce, Undervelier, Vellerat, Vermes se sont raccordées au réseau. Dans le même temps, des regroupements de communes ont eu lieu.

Quinze membres constituent aujourd’hui le SEDE (Boécourt, Châtillon, Courchapoix, Courrendlin (Courrendlin, Rebeuvelier, Vellerat), Courroux, Courtételle, Delémont, Develier, Haute-Sorne (Bassecourt, Courfaivre, Glovelier, Soulce, Undervelier), Mervelier, Mettembert, Pleigne, Rossemaison, Soyhières, Val Terbi (Corban, Montsevelier, Vermes, Vicques), dont le réseau s’étend désormais sur 78 kilomètres et est équipé de 12 bassins d’eaux pluviales, 24 déversoirs d’orages et 1’200 chambres de visite. Chaque commune assume l’entretien de ses propres canalisations et raccordements au collecteur intercommunal du SEDE, selon le PGEE (plan général d’évacuation des eaux) en vigueur.

Nouvelles installations de traitement des micropolluants

En 2022, c’est l’aboutissement d’un projet entamé dix ans plus tôt : l’usine de traitement des micropolluants entre en fonction et retient dans ses charbons actifs plus de 80% d’une série de substances de synthèse problématiques, que les traitements biologiques ne parviennent pas à dégrader : médicaments, pesticides, anticorrosifs. L’investissement pour cette installation a été de neuf millions de francs.